Présentation

Jardins
L’étoile d'Aï
Quinze itinéraires culturels
Rencontres int. du paysage
Semaine littéraire
Animations
Publications
Work in progress
A écouter sur Espace 2

 

Sur les traces de l’or blanc… Le sentier du sel

De Bex à Bretaye en toutes saisons : le chemin de fer aux sources du tourisme

Promenade urbaine dans le bon air des Alpes.
Leysin : architecture curative 1890-1959

Autour de la chaîne du Chaussy : à chaque versant son économie alpestre

En cheminant avec un architecte néo-classique à Aigle : François Jaquerod (1818-1879)

D'Ollon à Saint-Triphon : état de pierre

Les plis du temps : découvrir la mer par la montagne. Pont de Nant – Col des Perris – Javerne

Détours en tours : la crête au-dessus de Leysin

La Pierreuse, un paysage pétrifié par le temps

Le Col de Jaman au temps des messagers à pieds : Abram et Jacques Morier

Le Grand chemin royal, de Montbovon à Rougemont. A saute-ponts entre le 18e et 19e siècles

Guerre dans le Haut-Pays. Sur les pas des combattants de 1798

Archéologie industrielle à la Joux Verte

Une escapade électrique : de la centrale des Farettes au barrage de Hongrin

En zig-zag dans le vignoble du Chablais. Du coteau d'Antagnes aux éboulis d'Yvorne

 

Une escapade électrique : de la centrale des Farettes au barrage de Hongrin

Le territoire helvétique – y compris l’arc alpin – a été profondément transformé par l’énergie hydroélectrique. Nous assistons, à partir de 1890, à l’essor d’un véritable paysage électrique dont les répercussions passent souvent inaperçues. Les barrages, les centrales, les sous-centrales et les conduites forcées ne sont que le signe le plus perceptible d’un changement plus souterrain, synonyme de détournement de cours d’eau ou de construction de tunnels. Lire un paysage électrique consiste à prendre conscience d’une géographie marquée par la volonté de puissance du système électrique. L’excursion qui mène des bords de la Grande Eau au barrage de Hongrin est à ce titre exemplaire : elle conduit le visiteur du petit au grand (et grandiose), lui fait découvrir la logique d’une chaîne de centrales (le système énergétique) et lui permet d’identifier les symboles électriques disséminés dans le territoire.

Michael Jakob :
Professeur HES en architecture du paysage à l'Ecole d'ingénieurs de Lullier, chargé de cours d'histoire et de théorie du paysage à l'Institut d'architecture de l'Université de Genève. Il dirige la revue
Compara(i)son, la collection Paysages auprès des éditions Infolio et la collection Di monte in monte des éditions Tarara. Il a publié notamment Architecture et électricité (Ed. du Verseau, 2003), Erménonville, (Ed. de l'Imprimeur, 2002) et L'émergence du paysage (Ed. Infolio, 2004).